La thermographie
infrarouge permet de visualiser sur une image la température des
matières qui se trouvent dans le champ d’observation.
Applications multiples :
- Bâtiment (Isolation, recherche de fuites, surveillance électrique, zone humide) - Technique (Chaud, froid, frottement, réaction chimique) - Médicale et vétérinaire (recherche de pathologie musculaire, circulatoire, articulaire)...
La mise en œuvre de la thermographie infrarouge :
La
caméra thermique ne mesure pas des températures mais des rayonnements.
Ces rayonnements sont traduits par la caméra en indication de
température.
La thermographie infrarouge relève les écarts de
température à la surface des matériaux. En cas de températures très
homogènes (entre l’intérieur et l’extérieur d’un
bâtiment par exemple) il est difficile de constater des défauts. L’air
n’est pas visible par une caméra infrarouge tout comme l’intérieur des
matériaux.
Comment se déroule le diagnostic ?
La caméra thermique infrarouge peut être utilisée à la main, en direction des surfaces à examiner : murs et parois intérieures et extérieures, ouvertures, toitures, terrasses, installations électriques...
Quels types de pertes la caméra thermique permet-elle de mettre à jour ?
Les pertes par rayonnement principalement, surtout pour les toitures. L'autre grand type est la perte thermique par convection. En usage secondaire, la thermographie permet également de mettre en évidence des défauts structurels comme la détection d'une fuite d'un plancher chauffant.
Dans quelles conditions le diagnostic thermique peut-il être réalisé ?
En prise de vue/mesure extérieure, il convient d'éviter un certain
nombre de critères météorologiques. Certains peuvent être évidents,
comme la présence de neige sur
la toiture d'une maison, d'autres beaucoup moins, comme le
réchauffement de cette même toiture par les rayons du soleil, ou le matériau utilisé pour le bâti qui peut présenter
des caractéristiques d'inertie thermique à ne pas négliger. Il
n'est ainsi pas conseillé de réaliser ses images un jour ensoleillé
succédant à une semaine d'intempéries.
Il faut en outre une
différence de températures intérieures/extérieures suffisante (10 à 15°) pour bien
noter les déperditions. L'hiver est donc propice à une bonne étude thermographique.